PompeiiinPictures

HGE28 Pompeii. Herculaneum Gate East Side. Shop (or stable?).

(Eschebach East 28, Kockel Nord 28).

 

HGE28 Pompeii. May 2006. Looking north-east towards entrance doorway.

HGE28 Pompeii. May 2006. Looking north-east towards entrance doorway.

 

Plan of the potter's workshop (shops N28-N30) and burials (1:50th). G. Chapelin, B. Lemaire – CJB/EFR/CNRS - CC BY-NC-ND 4.0

Plan de l’atelier de potier (boutiques N28-N30) et des sépultures (1 : 50e). G. Chapelin, B. Lemaire – CJB/EFR/CNRS - CC BY-NC-ND 4.0

See Pompéi, Porta Ercolano : organisation, gestion et transformations d’une zone suburbaine : Campagne 2015, fig. 15. CEFR 1581

Plan of the potter's workshop (shops N28-N30) and burials (1:50th). G. Chapelin, B. Lemaire – CJB/EFR/CNRS - CC BY-NC-ND 4.0

 

Plan de l’atelier de potier (boutiques N28-N30) et des sépultures (1 : 50e). G. Chapelin, B. Lemaire – CJB/EFR/CNRS - CC BY-NC-ND 4.0

 

See Pompéi, Porta Ercolano : organisation, gestion et transformations d’une zone suburbaine : Campagne 2015, fig. 15. CEFR 1581

 

HGE28 Pompeii. May 2006. South side of shop.

HGE28 Pompeii. May 2006. South side of shop.

 

HGE28 Pompeii. May 2006. North side of shop.

HGE28 Pompeii. May 2006. North side of shop.

 

Pompeii. May 2006. Outside HGE28 looking south along colonnade

Pompeii. May 2006. Outside HGE28 looking south along colonnade.

 

Pompéi. L’atelier de potier de la via dei Sepolcri, 28-30

Campagne de fouilles 2014

 

Laetitia Cavassa, Bastien Lemaire, Guilhem Chapelin et Aline Lacombe

 

Publication en libre accès. © École française de Rome. CEFR 1279

 

Rappel des activités précédentes

 

1 Ce programme de recherche sur la production céramique à Pompéi s’intéresse à la zone de la Porte d’Herculanum, située immédiatement à l’extérieur des murs de la colonie et plus particulièrement aux boutiques auxquelles on accédait depuis un portique situé le long de la via dei Sepolcri (fig. 1). Cet édifice couvert long de 85 m desservait une quinzaine de boutiques bâties sur le même modèle : 2 pièces, deux étages. L’avant-dernière de la structure, la n. 29, identifiée comme ayant abrité un atelier de potier, par la présence d’un four, a été la première étape de notre recherche.

 

Fig. 1 - Plan des boutiques situées le long de la via dei sepolcri.
D’après Van der Poel 1983.

Original (jpeg, 1,2M)

Fig. 1 - Plan des boutiques situées le long de la via dei sepolcri.

D’après Van der Poel 1983.

 

2 Les deux premières campagnes nous ont permis d’identifier la production de l’atelier (Note 1) et de dresser un premier schéma chronologique depuis la fondation de la boutique jusqu’à l’éruption du Vésuve en 79 de notre ère (Note 2).

 

Note 1. Cavassa et alii 2013.

 

Note 2. Cavassa et alii 2014.

 

La fouille de 2014

3 La campagne 2014 s’est concentrée sur le dégagement de deux boutiques mitoyennes à la n. 29. En reprenant l’ensemble de la documentation bibliographique et archéologique à disposition, nos recherches ont porté sur les boutiques n. 28 et 30, situées respectivement à l’est et l’ouest de la n. 29. L’intérêt d’étudier et fouiller ces nouvelles boutiques résidait dans le fait qu’elles sont mitoyennes de la n. 29, et surtout qu’il existait des communications internes entre celles-ci, faisant d’elles un ensemble cohérent et nous laissant penser qu’il s’agissait d’un seul atelier de potier. De plus, à l’issue des deux campagnes de fouilles 2012 et 2013 concentrées sur la boutique 29 et une partie du portique, nous avions quelques éléments concernant l’activité d’un atelier de potier (vases en phase de séchage, four, vases surcuits) mais plusieurs éléments correspondant aux diverses phases de la chaîne opératoire étaient manquants. C’est pourquoi la campagne 2014 s’est concentrée sur les boutiques mitoyennes. Les liens évidents de communication entre les différentes boutiques nous faisaient supposer une continuité dans l’activité que nous devions vérifier. De plus, concernant la boutique 30, plusieurs sources (Note 3) mentionnaient la présence d’un second four non entièrement dégagé lors des fouilles du XIXe siècle, dont il ne subsitait plus la moindre trace suite à l’accumulation de déblais dans ce secteur.

 

Note 3. Breton 1855, p. 234-235 et Fiorelli 1863, p. 361-362.

 

La boutique 28

4 Elle a été dégagée entre le 15 octobre et le 11 novembre 1838. Les données fournies par les journaux de fouilles sont minces. Aucune information précise concernant les découvertes dans cette boutique ne transparaît. Nos travaux sur le terrain ont donc permis de redécouvrir cet édifice. Après avoir enlevé les niveaux modernes, résultats de l’accumulation de terre depuis la découverte de la boutique en 1838, nous sommes directement arrivés sur les niveaux antiques.

 

5 Cette boutique, tout comme la majorité des structures appartenant au portique, est composée d’une première pièce qui permettait d’accéder à une seconde. La première pièce, appelée 28-1, mesure 5,10 m de large sur 5,20 m de long et on y accédait du côté sud en franchissant un seuil de 2,70 m de large.

 

6 La pièce 28-2 a été bouchée (fig. 2), probablement lors des fouilles du XIXe siècle, afin de retenir les déblais et les lapilli et n’a donc pas pu être étudiée lors de cette campagne.

 

Fig. 2 - Bouchage de la pièce 28-2.
Cliché B. Lemaire.

Fig. 2 - Bouchage de la pièce 28-2.

Cliché B. Lemaire.

 

7 Le bouchage laisse toutefois supposer que la pièce 28-2 serait « intacte » et encore recouverte du matériel éruptif de 79 de notre ère.

 

8 Les principaux résultats de la campagne sont illustrés par le dernier état de la boutique 28. Il s’agit d’un sol et de structures associées encore en fonction lors de l’éruption du Vésuve et dont le comblement est principalement composé de lapilli et d’éléments de destruction (fig. 3). Ce sol (SL28010) est fait d’une sorte de mortier gris présentant des inclusions de cailloutis. Dans l’angle sud-est de la pièce, à l’instar des autres boutiques, une base d’escalier (BS29011) a été découverte et permettait l’accès au premier étage.

 

Fig. 3 - Photo zénithale de la pièce 28-1 après enlèvement des niveaux modernes.
Cliché B. Lemaire.

Fig. 3 - Photo zénithale de la pièce 28-1 après enlèvement des niveaux modernes.

Cliché B. Lemaire.

 

9 Au centre et en avant du mur de séparation des deux pièces, se trouve un puits ou une citerne (PT28008) encore en fonction lors de l’éruption (Note 4). Les résultats de cette première campagne ont également fait apparaître quatre tours de potiers accompagnés de structures (que nous présentons sous forme d’ensembles par soucis de clarté). Il s’agit de tours à axe fixe. De par leur construction, ces quatre installations de tournage, se distinguent en deux « types ».

 

Note 4. Ce puits (ou citerne) est localisé au même endroit que celui découvert dans la boutique voisine n. 29 qui n’était plus en activité lors du dernier état de l’atelier.

 

10 Le premier « type » de tour appartient au premier ensemble (ENS28001). Il s’agit du seul exemplaire représenté dans cet atelier. Cette installation est composée d’un tour de potier, un fond d’amphore (Note 5) et une fosse. Il est situé dans l’angle sud-ouest de la pièce 28-1, directement à gauche en entrant dans la boutique (fig. 4).

 

Note 5. Le fond d’amphore est directement situé à l’ouest du tour. L’association d’un fond d’amphore taillé et d’un tour de potier est assez fréquente. Il pourrait s’agir de réceptacle destiné à recueillir de l’argile ou de l’eau.

 

Fig. 4 - Photo zénithale du tour SB28028.
Cliché B. Lemaire.

Fig. 4 - Photo zénithale du tour SB28028.

Cliché B. Lemaire.

 

11 Le tour SB28028 est représenté par une fosse circulaire (44 à 46 cm de diamètre, profonde de 25 à 28 cm) avec un trou d’axe en son centre. Sur sa moitié nord (entre 12 et 24 cm de largeur), la fosse du tour est bâtie avec des fragments de tegulae et quelques éléments en basalte, liés au mortier, lissé sur la face interne de la construction. Cette particularité pourrait être interprétée comme la zone où s’asseyait le potier pour tourner. C’est en effet l’une des hypothèses avancées par les archéologues ayant fouillé le site de la Boissière-École dans les Yvelines. Les tours découverts sur ce site sont assez similaires (bien que de plus grandes dimensions) et présentent une partie maçonnée interprétée comme le siège du potie (Note 6).

 

Note 6. Dufaÿ – Barat – Raux 1997, p. 75.

 

12 Au fond de la fosse, autour du négatif central ayant accueilli l’axe du tour, des fragments de vases crus et de déchets de tournage ont été découverts, accompagnés de rares fragments de céramiques cuites (fig. 5). Le négatif observé au centre de la structure (14 x 14 cm de largeur et 46 cm de profondeur) recevait l’axe du tour fait de bois, de section quadrangulaire, et donc fixe.

 

Fig. 5 - Détail du tour avec les fragments de vases crus.
Cliché B. Lemaire.

Fig. 5 - Détail du tour avec les fragments de vases crus.

Cliché B. Lemaire.

 

13 Les trois autres ensembles (ENS28002, ENS28003 et ENS28004) correspondent à trois tours de potiers de « type » légèrement différent. Chaque tour est constitué d’une fosse matérialisée par une panse d’amphore italique taillée aux deux extrémités, installée dans le sol, et au centre de laquelle se trouve un négatif plus profond ayant accueilli l’axe du tour (fig. 6). Ce dernier, comme le type précédemment présenté, est également fixe et de section quadrangulaire.

 

Fig. 6 - Photo zénithale du 2e type de tour.
Cliché B. Lemaire.

Fig. 6 - Photo zénithale du 2e type de tour.

Cliché B. Lemaire.

 

14 À proximité immédiate du tour appartenant à l’ensemble ENS28002 se trouvent deux fonds d’amphores percés. Peut-on y voir des récipients permettant de stocker l’argile du potier ?

 

15 Le troisième ensemble, ENS28003, est composé du tour, d’un fond d’amphore non percé, et d’une amphore crétoise brisée et recouverte d’une importante couche d’argile, lavée et épurée, prête à être utilisée par le potier.

 

16 Le quatrième ensemble, ENS28004, se trouve dans l’angle nord-est de la pièce et est constitué du tour de potier seul. Aucun fond d’amphore n’a été mis au jour. En revanche, il se trouve à quelques dizaines de centimètres d’un important amas de vases crus (d’environ 70 cm est-ouest sur 50 cm nord-sud), composé de fragments décorés et engobés (fig. 7), dont la forme est identique à celle des vases crus mis au jour lors de la campagne 2012 dans la boutique 29.

 

Fig. 7 - Photo de détail des vases crus en phase de séchage mis au jour dans l’angle nord-est de la pièce 28-1.
Cliché L. Cavassa.

Fig. 7 - Photo de détail des vases crus en phase de séchage mis au jour dans l’angle nord-est de la pièce 28-1.

Cliché L. Cavassa.

 

17 Enfin, le long du mur est de la pièce 28-1 (MR28003), entre la base d’escalier BS28011 et le mur nord MR28005, une trace longiligne de 4,62 m dans l’enduit, ainsi que des traces de fixation laissent penser qu’il existait une ou plusieurs planches alignées qui formeraient une étagère à 50 cm au-dessus du niveau du sol.

 

18 Cette pièce 28, laissée quasi intacte par les fouilleurs du XIXe siècle, se révèle en fait être la salle de travail de cet atelier de potier, illustrée entre autre par les quatre tours de potiers, les vases crus, finis, engobés et décorés, en train de sécher au moment où le Vésuve est entré en éruption.

 

Pour citer cet article

Référence électronique

Laetitia Cavassa, Bastien Lemaire, Guilhem Chapelin et Aline Lacombe, « Pompéi. L’atelier de potier de la via dei Sepolcri, 28-30 », Chronique des activités archéologiques de l’École française de Rome, https://journals.openedition.org/cefr/1279

 

Pompéi, Porta Ercolano : organisation, gestion et transformations d’une zone suburbaine

Le secteur de la porte d’Herculanum à Pompéi, entre espace funéraire et commercial, Campagne 2015

 

Sandra Zanella, Laetitia Cavassa, Nicolas Laubry, Nicolas Monteix et Bastien Lemaire

 

Publication en libre accès. © École française de Rome. CEFR 1581

 

La boutique 28

 

33 La fouille et l’enregistrement de certains éléments déjà découverts l’année précédente ont été réalisés. Un sondage au sud-ouest du puits a été ouvert ; il a permis de documenter l’installation du dernier niveau de sol et d’observer les limites d’une structure antérieure qui apparaissait déjà lors de la campagne précédente (fig. 16).

 

Fig. 16 – Puits et dernier niveau de sol visible dans la pièce 1 de la boutique 28.
Pris du sud.
B. Lemaire, EFR/CJB.

Fig. 16 – Puits et dernier niveau de sol visible dans la pièce 1 de la boutique 28.

Pris du sud.

B. Lemaire, EFR/CJB.

 

Cette structure, bien qu’endommagée dans sa partie occidentale par l’installation des tours et des structures attenantes, présente une forme presque circulaire, reconnue sur 1,28 m du nord au sud et 1,47 m d’est en ouest (fig. 17).

 

Fig. 17 – La structure circulaire.
Pris de l’est.
B. Lemaire, EFR/CNRS.

Fig. 17 – La structure circulaire.

Pris de l’est.

B. Lemaire, EFR/CNRS.

 

Contre cette structure, se trouve un remblai qui n’a pas été fouillé cette année. Observé dans la limite du sondage, au sud et à l’est de la structure, il s’agit très probablement d’un remblai permettant de niveler la zone. Il est constitué d’un limon sableux gris clair présentant de nombreuses inclusions de fragments de mortier, d’enduit et de cailloutis. Il a été observé sur l’ensemble du sondage et quelques céramiques ont été prélevées. Il s’agit de fragments de vases crus, pris dans une matrice argileuse brune, formant une poche de 10 cm d’est en ouest et de 15 cm du nord au sud.

 

34 Dans l’angle nord-est de la pièce 28.1, une partie des vases crus a été prélevée et déposée afin d’être étudiée et de permettre d’observer le niveau sur lequel reposaient ces éléments. Dans la partie sud de cet amas de céramiques crues fragmentées, la couche qui sert d’interface avec le dernier sol de la boutique a été mise en évidence. Il s’agit d’un niveau de limon brun identifié sur quelques centimètres et pouvant peut-être correspondre à une sédimentation issue du fonctionnement de l’atelier, en raison de sa localisation (fig. 18).

 

Fig. 18 – Niveau d’interface dans lequel reposaient les vases crus dans l’angle nord-est de la pièce 28.1.
Pris du sud.
L. Cavassa, EFR/CNRS.

Fig. 18 – Niveau d’interface dans lequel reposaient les vases crus dans l’angle nord-est de la pièce 28.1.

Pris du sud.

L. Cavassa, EFR/CNRS.

 

Pour citer cet article

Référence électronique

 

Sandra Zanella, Laetitia Cavassa, Nicolas Laubry, Nicolas Monteix et Bastien Lemaire, « Pompéi, Porta Ercolano : organisation, gestion et transformations d’une zone suburbaine », Chronique des activités archéologiques de l’École française de Rome, https://journals.openedition.org/cefr/1581

 

 

 

 

HGE28 Pompeii. 2014. Bastien Lemaire photographs the locations of potter’s wheels using a pole. Photo © Guilhem Chapelin.
According to Laetitia Cavassa, after removing the modern rubble, four circular cavities were unearthed, three of whose walls consisted of fragments of cut amphoras; these were the remains of the potter’s wheels. This was a major discovery, as it illustrated through archaeological remains what we already knew, but only with regard to frescoes. Among the rare representations from the Roman period illustrating potter’s wheels at work, two are mural paintings discovered in Pompeii. Now we have these Pompeian wheels. While these traces are fleeting, they indicate the location of the master turners as well as the how these wheels worked. We noted the presence of a central axis made of wood on which the turning wheel was placed. The entire chain of operation has now been illustrated, from the shaping of vases, unfired goblets, and the firing of vases in kilns. 
See Laetitia Cavassa, 2019. Tracing Back the Potters of Pompeii.  Article in English

HGE28 Pompeii. 2014. Bastien Lemaire photographie les emplacements des tours de potiers à l’aide d’une perche. Photo © Guilhem Chapelin.
Rapidement, après avoir enlevé les déblais modernes, nous mettons au jour quatre cavités circulaires dont la paroi est constituée, pour trois d’entre elles, par des fragments d’amphores taillées : il s’agit des vestiges des tours de potiers dont nous cherchions les emplacements. Nous les avons enfin trouvés.
La découverte est de taille : elle vient illustrer par des traces archéologiques ce que nous ne connaissions jusqu’alors que par des fresques. Parmi les rares représentations d’époque romaine illustrant des potiers en train de travailler, deux sont des peintures murales découvertes à Pompéi. Maintenant, nous avons les tours pompéiens. Ces traces, bien que fugaces, indiquent la position des maîtres-tourneurs ainsi que le fonctionnement de ces tours de potiers. On constate la présence d’un axe central en bois sur lequel était placée la roue du tour. Toute la chaîne opératoire est désormais illustrée, de la mise en forme des vases, en passant par les gobelets crus, jusqu’à la cuisson des vases dans les fours.
Voir Laetitia Cavassa, 2019. Sur la trace des potiers de Pompéi.   Article en français

HGE28 Pompeii. 2014. Bastien Lemaire photographs the locations of potter’s wheels using a pole. Photo © Guilhem Chapelin.

According to Laetitia Cavassa, after removing the modern rubble, four circular cavities were unearthed, three of whose walls consisted of fragments of cut amphoras; these were the remains of the potter’s wheels. This was a major discovery, as it illustrated through archaeological remains what we already knew, but only with regard to frescoes. Among the rare representations from the Roman period illustrating potter’s wheels at work, two are mural paintings discovered in Pompeii. Now we have these Pompeian wheels. While these traces are fleeting, they indicate the location of the master turners as well as the how these wheels worked. We noted the presence of a central axis made of wood on which the turning wheel was placed. The entire chain of operation has now been illustrated, from the shaping of vases, unfired goblets, and the firing of vases in kilns.

See Laetitia Cavassa, 2019. Tracing Back the Potters of Pompeii.  Article in English

 

HGE28 Pompeii. 2014. Bastien Lemaire photographie les emplacements des tours de potiers à l’aide d’une perche. Photo © Guilhem Chapelin.

Rapidement, après avoir enlevé les déblais modernes, nous mettons au jour quatre cavités circulaires dont la paroi est constituée, pour trois d’entre elles, par des fragments d’amphores taillées : il s’agit des vestiges des tours de potiers dont nous cherchions les emplacements. Nous les avons enfin trouvés.

La découverte est de taille : elle vient illustrer par des traces archéologiques ce que nous ne connaissions jusqu’alors que par des fresques. Parmi les rares représentations d’époque romaine illustrant des potiers en train de travailler, deux sont des peintures murales découvertes à Pompéi. Maintenant, nous avons les tours pompéiens. Ces traces, bien que fugaces, indiquent la position des maîtres-tourneurs ainsi que le fonctionnement de ces tours de potiers. On constate la présence d’un axe central en bois sur lequel était placée la roue du tour. Toute la chaîne opératoire est désormais illustrée, de la mise en forme des vases, en passant par les gobelets crus, jusqu’à la cuisson des vases dans les fours.

Voir Laetitia Cavassa, 2019. Sur la trace des potiers de Pompéi.   Article en français

 

Rendition of how Pompeii’s potter’s wheels functioned, watercolour by Guilhem Chapelin.
Watercolour © Guilhem Chapelin.
See Laetitia Cavassa, 2019. Tracing Back the Potters of Pompeii.  Article in English

Proposition de restitution du fonctionnement des tours de potiers pompéiens. Aquarelle de Guilhem Chapelin.
Aquarelle © Guilhem Chapelin.
Voir Laetitia Cavassa, 2019. Sur la trace des potiers de Pompéi.   Article en français

Rendition of how Pompeii’s potter’s wheels functioned, watercolour by Guilhem Chapelin.

Watercolour © Guilhem Chapelin.

See Laetitia Cavassa, 2019. Tracing Back the Potters of Pompeii.  Article in English

 

Proposition de restitution du fonctionnement des tours de potiers pompéiens. Aquarelle de Guilhem Chapelin.

Aquarelle © Guilhem Chapelin.

Voir Laetitia Cavassa, 2019. Sur la trace des potiers de Pompéi.   Article en français

 

 

 

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Ultimo aggiornamento - Last updated: 02-Oct-2021 14:45